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Lettre de ROGER MARTIN en réponse aux résultats des cantonales ( nov 02 )

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s,

Roger Martin

Message de Pierre AUTIN-GRENIER. écrivain, électeur de la 3ème circonscription,  envoyé à Nadine Peris, candidate aux législative .

Chère Madame,

Je m’apprêtais à vous renvoyer le bulletin rempli pour votre Comité de Soutien quand des amis m’informent que votre candidature ne serait éventuellement pas maintenue. J’espère encore qu’il n’en est rien et que vous serez bien effectivement désignée, comme annoncé, pour mener cette campagne législative.

Il faut que votre parti sache qu’en cas contraire je m’abstiendrais de prendre part au vote et, je pense pouvoir le dire, je ne serais sans doute pas le seul dans ce cas. ( Quant au second tour, il sera pour moi encore moins question de voter R.P.R que je n’ai voté Chirac lors de la présidentielle ).

Je n’ai pas le plaisir de vous connaître, mais  - comme de nombreux électeurs de la 3ème circonscription – je compte sur vous !

Dans l’attente de la confirmation de votre candidature, je vous prie de croire en mes sentiments les meilleurs

Le choc du 21 avril, un an après (4/5)
A Carpentras, l'extrême droite ne désarme pas
LE MONDE | 17.04.03 | 13h36
Tandis que la gauche locale, marquée par l'échec du 21 avril 2002, ne croit pas à un reflux des idées lepénistes et que la droite se rassure avec la politique sécuritaire du gouvernement, le Front national affiche tranquillement sa confiance
Retour un an après à Carpentras où le Front national représente toujours une force politique conséquente, capable de jouer les trouble-fêtes lors des prochaines élections régionales.
Carpentras (Vaucluse) de notre correspondant régional
Nadine Péris, socialiste de Carpentras, n'a rien oublié : "La claque du 21 avril 2002 reste raide". En vraie militante, elle en tire quand même du bon : "Beaucoup de gens sont venus nous voir, les gens qui avaient voté LCR par exemple, pour dire qu'ils regrettaient". Dans sa section d'une petite quarantaine de membres, huit ou neuf personnes ont adhéré ou réadhéré à la suite du choc du premier tour de l'élection présidentielle. Elles y sont restées. Anciens et nouveaux militants sont à présent lancés dans les batailles du prochain congrès du PS, et ils pensent déjà aux échéances futures.
Pour les élections régionales, la crainte de Mme Péris reste grande de voir le Front national aussi puissant qu'il y a un an. Max Raspail, maire socialiste de la petite commune de Blauvac, ressent les choses à l'identique. Quelques électeurs, des Verts en particulier, lui ont dit regretter leur vote du 21 avril 2002, en n'ayant pas imaginé une seule seconde que Lionel Jospin ne soit pas présent au second tour. Dans sa section de Mazan (14 membres), cinq sont de nouveaux venus, dont deux avaient déjà été membres du PS. Cela n'empêche pas M. Raspail de craindre que, l'an prochain, "le Front national retrouve ses positions du 21 avril 2002". Parce que, dit-il, il y a "une proportion supplémentaire de gens ayant peur du monde arabe". Les aides que la France est susceptible d'attribuer à l'Irak pourraient bien être contestées. Bref, ajoute M. Raspail, "le sentiment raciste n'a pas diminué".

"LES GENS SONT PAUMÉS"
Jean-Claude Moureau, maire communiste d'Entraigues-sur-la-Sorgue, dans le sud urbanisé de la circonscription, conforte ce point de vue. Lors d'une réunion de quartier qui traitait des inondations récentes, un homme s'est brusquement levé pour parler des Gitans, qu'il "ne supporte pas". "Les gens sont tellement paumés qu'ils confondent tout", en conclut le maire. Au total, il ne voit pas tellement ce qui, en un an, aurait pu faire baisser le score de l'extrême droite (38 % dans sa commune). "La droite a peut-être un peu grignoté avec Sarkozy, mais ça ne va pas bien loin", estime M. Moureau. Le maire (UMP) de Carpentras, Jean-Claude Andrieu, se dit plus optimiste. Alors qu'il était harcelé par des questions portant sur la sécurité, au point de ne pas pouvoir parler d'autre chose lors de ses réunions de quartier, il dit sentir un peuple comme apaisé. "Il y a trois semaines, je tenais une réunion avec plusieurs dizaines de gens dans le nord de la commune. Personne ne m'a parlé de sécurité, sauf de sécurité routière. Cela a été identique avec les commerçants du centre-ville, récemment". Pour M. Andrieu, il s'agit là d'un effet direct de la politique sécuritaire du gouvernement, ajouté au fait que, selon lui, hors période électorale, le FN est toujours "inodore et sans saveur". Guy Macary, dit-il à propos du président du groupe FN au conseil régional, qui fait partie de son conseil municipal, "refuse de voter le budget, mais vote comme tout le monde les autres rapports, et c'est tout".

Jean-Michel Ferrand, député (UMP) de la circonscription, réélu avec près de 68 % des voix au second tour des législatives face, précisément, à M. Macary, est sur la même longueur d'onde : "Le Front national, c'est des poussées de fièvre, et ça disparaît. Ensuite, lors des élections décisives, les gens votent pour ceux qui ont fait correctement leur boulot". Cet inlassable député de terrain croit vraiment que "la fièvre est retombée parce que Sarkozy a pris les problèmes en compte". Et, précise-t-il plutôt deux fois qu'une, "dans le respect des valeurs républicaines". M. Ferrand est d'autant plus optimiste, y compris pour les prochaines élections, que le ministre de l'intérieur va désormais, comme il le dit, "s'attaquer au problème de l'immigration". Peu visible, le Front national n'a pas été affecté, ici, par la scission mégrétiste. Son représentant local, M. Macary, apporte ce témoignage : "S'ils ont été déçus par le second tour de la présidentielle et par ma défaite aux législatives, les militants ont aussi été très fiers de figurer au tableau d'honneur des meilleurs résultats du pays. Leur rage que nous n'ayons aucun député a nourri leur volonté de continuer".

M. Macary revendique 300 militants dans la circonscription, où trois permanences sont tenues régulièrement à Carpentras, Monteux et Sorgues. Confiant, il estime que l'aura de Jacques Chirac, puissante en ce moment, ne saurait durer longtemps. En particulier "dans le monde agricole, où sa cote a longtemps été excellente". La concurrence exacerbée des produits espagnols, italiens et, désormais, marocains devrait bientôt ébrécher la confiance dont il jouit. Soudé dans le travail comme dans leurs convictions, un couple de pépiniéristes confirme à double voix : "On votait déjà Front national, mais dans notre coin. Avec les manifestations des lycéens qu'on envoyait en otages dans la rue, ça nous a décidés". Tous deux fréquentent désormais les réunions organisées sous l'égide de M. Macary, qui réunissent, chaque mois, plus d'une trentaine de personnes en moyenne à Carpentras. Ils y confortent cette idée que le monde rural est "abandonné de tous, intoxiqué par les charges" et qu'il pourrait voter de plus en plus pour le FN. "On n'est plus des parias, expliquent-ils. On est des gens comme les autres, avec un idéal de vie." Des gens "qui ne veulent pas que leur région devienne une région touristique", précise la jeune femme, convaincue qu'il y aura plus de votants pour Jean-Marie Le Pen aux élections régionales de 2004 qu'il y en avait eu le 21 avril 2002. Vieux routier de l'antifascisme, et communiste, Roger Martin, qui fut candidat, en novembre 2002, lors d'une élection cantonale partielle à Pernes-les-Fontaines (Vaucluse), propose cette image : "Le Front national, c'est comme l'alligator qui, dans le marigot, immobile, garde sa mâchoire à fleur d'eau".

Michel Samson
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Leçons d'une élection partielle
A la fin novembre 2002, une cantonale partielle était organisée à la suite du décès du conseiller général de droite de Pernes-les-Fontaines, au sud de la 3e circonscription du Vaucluse. Le candidat du Front national n'a recueilli que 10,62 % des voix au premier tour, un niveau insuffisant pour se maintenir au second. Ce résultat était inférieur de 3 points à celui du renouvellement de 2001, quand les représentants du FN et du MNR avaient rassemblé au total 13 % des voix. Il était surtout très éloigné des 33 % récoltés par Jean-Marie Le Pen le 21 avril 2002, au premier tour de l'élection présidentielle. Ce constat n'est pas pour étonner le député (UMP) Jean-Michel Ferrand, persuadé que, hors des grandes échéances nationales, le FN n'est pas suffisamment opérationnel. Guy Macary, responsable local du FN, explique, de son côté, ce mauvais résultat par le fait que "les partielles locales ne nous sont jamais favorables". L'exception constituée par Jacques Bompard, maire (FN) d'Orange, élu à la même époque au conseil général du Vaucluse, tiendrait précisément, selon lui, à son statut de maire.
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 18.04.03
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Revue de presse du lundi 29 avril 2002 par Caroline Cordier,publié le 29/04/02 sur Presidentielles.net :

L'Humanité , le 26 Juillet 2000 - POLITIQUE - Brèves

Repris sur le 1er forum:

Nestor MAKHNO  Date :03/03/2002 à 19h45 // Sujet :Re: Tite nouvelle!!!

 Bon, Anouk c'est quand même une chance que tu me rejoignes sur ce site d'enfer parce qu'enfin on va pouvoir dire des choses intéressantes tous les deux et que je commençais à désespérer. Je ne sais pas si tu vois bien où tu mets les pieds : une Simone (qui se dit rebelle!) qui râle sans cesse parce qu'elle n'a pas obtenu un strapontin de sous-Adjointe à la Culture et au Social à la Mairie et que drague sans scrupule et sans souci de son forfait un certain Jean-Luc (genre sous-commandant Marcos du Pous-du-Plan), une "Françoise l'exilée" (?) qui n'a pas pigé comment prendre un pseudo et nous informe qu'elle a 62 berges et ne peut même plus manger d'escargots avec ses chicots, une Cécile Pasionaria centriste pour qui tout est beau tout est chouette et youpi!, de ci de là un Groucho qu'on voit pas beaucoup, un Cyrano qui voudrait tout faire sauter en douce et sans se mouiller et une Barbarella dont l'unique souci serait de hurler à la lune dans des bars et des pubs carpentrassiens (sic), pleine de diabolos-menthe, jusqu'à 2 heures du matin et, par là-dessus, le pendu de Saint-Siffrein de Corteggiani qui a avalé un clamp. Voilà, chère Anouk aimée (hi! hi! elle est bien bonne celle-là, hein!) où nous en sommes. C'est dire que l'hermaphrodite (et là je tranche enfin ta question) qui a lancé ce site doit dans son coin se gargariser les amygdales avec du petit lait de voir qu'ENFIN il est fréquenté, son fameux site, par des gens intelligents et pleins d'idées (bonnes) comme nous. Donc, tu n'encombres pas, bien au contraire : prends la parole ! Ouvrons des perspectives nouvelles et les Simone la Rebelle et autres, péniblement peut-être, mais quand même en s'accrochant bien sans doute suivront. Je sens frémir une aube nouvelle. Hasta siempre !

Nestor MAKHNO

26 mars 02

Repris sur le 1er forum:

Nestor, encore lui , ne supportant pas l'idée qu'un autre auteur le fasse, s'est empressé de vous présenter les petits nouveaux du forum Paroles

 Auteur   Nestor MAKHNO  Date 26/03/2002 à 09h24

Sujet: SALUT, L'AMIRAL BRAGUETON

Alors, on me dit : " Site ? A pus ! "... Et puis, carpencoucou, revoilà Carpentrou ! J'étais parti quelques jours respirer du vrai air à trois cents bornes des deux clochers, vous pensez, la surprise, à mon retour, retrouver tous les élitistes du canton en pleine action ! Même le Coucou de service est au rendez-vous ; chat alors ! Quand Edward Yang écrit "Le monde est beaucoup plus petit que l'année dernière. Et il va encore rétrécir le mois prochain" , on peut répondre oui peut-être, mais Carpentrou, lui, s'agrandit (enfin ! ) et même s'enrichit d'un "Commandant d'une force navale ayant dignité équivalente à celle de maréchal" (Le Petit Robert) ; nomdedieu, un Amiral ! Rien que ça pour Carpentras ! J'en reste tout étourdi. L'Amiral Bragueton, n'en doutons pas. On va enfin pouvoir naviguer sur le net vraiment à marée haute. Donc salut et bienvenue l'Amiral et surtout tiens-nous un peu au courant des frémissements du monde extérieur ; rassure-nous qu'il y a bien une vie en dehors de Carpentras, n'est-ce pas. Sans trahir l'anonymat qui fait, je trouve, un des charmes du forum, tu pourrais nous dire si tu es plutôt du Sud-Ouest, du Nord, Centre ou Bretagne, Butte Montmartre peut-être ? Moi non plus, sais-tu, je ne suis pas natif pour de bon du canton ; c'est Dieu qui m'avait pour ainsi dire envoyé ici en terre de mission ; j'ai cependant renoncé depuis longtemps, m'étant mis depuis à la boisson. Toi, l'Amiral, je te sens encore tout frais tout neuf et t'interrogeant pour savoir "où sortir à Carpentras" ; on ne sort jamais, mon vieux, ici il faut rester chez soi, volets clos et l'oeil sur la serrure ; trois petits pas le vendredi seulement Place-Aux-Oies ; des fois, pour la Saint-Siffrein, certains se risquent à sortir par la Porte d'Orange pour vite rentrer par celle de Montheux, un demi tour de ville c'est déjà bien audacieux ! Et des jeunes, voilà que tu veux voir des jeunes (ça va paraître bien curieux ça pour les gens d'ici ...) Les jeunes ils n'ont qu'une bonne idée : se carapater. Veulent pas user tous leurs loisirs à faire du macramé à la Charité, tiens ! Ne t'enfuie pas quand même : te reste Anouk sur le site, promise à un bel avenir dans la marine je pense et Rose, sportive aux biscoteaux d'acier mais au cerveau bien membré aussi. Simone c'est un débris, tu l'auras compris (voir photo en page d'accueil), surtout quand elle se lève le matin, toujours de son mauvais pied (l'autre ne valant guère mieux), mais enfin on l'aime bien puisqu'à défaut d'être la plus belle elle reste quand même assez rebelle. Je ne te parlerai pas de Cécile, tombée toute petite dans un bénitier et qui depuis n'en est jamais sortie ; à la rigueur elle pourra te faire visiter Le Barroux, le dimanche à midi, avec les cloches et les amandiers en fleurs, c'est d'un pastoral à tomber en pleurs ( mais gaffe : pas de main baladeuse, sinon c'est illico presto fiançailles à la clef !) Bon, tu l'auras bien compris, si tu espères sortir en boite alors il faut voir Roblot ou Altoviti par ici. Ne te décourage pas cependant ; regarde : nous-mêmes sur le site sommes encore cinq ou six encore vivants ! Et maintenant avec, en plus, un Amiral dans les parages autant dire que ça va bourlinguer ferme sous les casquettes !On te revoit quand ?

1 juin 2002

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Pierre Autin-Grenier

La photo de ce panneau, très décoratif soit dit en passant, restera en place jusqu'à la naissance du pôle. "Prochainement " risque de paraître un peu long ...

 Notre ami Groucho , du forum, a envoyé une photo du pré St Labre en s'inquiétant du devenir des habitations futures lors de prochaines inondations...

"Vous devez connaître le pré de st labre. C’est le terrain en pointe qui se situe entre le chemin de st andré et le chemin qui passe devant l’ecole de la cité verte et la sécurité sociale. Ce terrain est notoirement marécageux et il était depuis longtemps à l’abandon. Dans le précédent POS il était classé comme zone naturelle inconstructible (Na) et dans le nouveau (approuvé je crois, en 2000) cette zone devient constructible (UD, cad où seront autorisés les constructions à usage : d'habitat, hôtelier, d'équipement collectif, de commerce et d'artisanat, de bureaux et de service). Le risque d’inondation n’est pas nié dans le POS mais il est qualifié de très faible. Si par très faible on veut dire : chaque fois qu’il pleut, alors on est dans le vrai".

Pierre Autin Grenier

Pierre Autin-Grenier , auteur (entre autres) de "Toute une vie bien ratée" Je ne pense pas qu'il impose la couleur ou le sens de ses textes.. endroit, envers, noir et blanc  

Ibrahim SHAHDA

L'écrivain P.A.G, sous les pinceaux de son ami