Manifestation contre la réunion publique de nicolas Sarkozy le 4 juillet 2003 à Carpentras

500 Personnes? On ne sait pas trop... Motivées, ça oui! P.S, P.C, Verts, MRAP, LCR, ATTAC, Conf, Les syndicats,toujours aussi solidaires même sans leur banderolles, les citoyens-nes... venu-es écouter Nicolas Sarkozy en réunion publique. Publique, mais... interdite!!. Gaz lacrymos pour ceux qui se sont approchés de trop près des CRS, ne laissant le passage qu'aux invités...

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Jacky Allegre (MRAP); Le cortège en route pour la salle polyvalente.....

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....Stoppé à la porte d'Orange par les CRS

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Roger Martin (P.C) rapporte les propos des CRS.... Jean-Marin desprez, (P.C)  conseiller municipal de Carpentras à ses côtés

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50 rue Guillaume Puy - 84000 Avignon - Tél : 04 9014 86 60 - Fax : 04 90 14 86 69

Le 4 juillet 2003

Lettre ouverte

Aux élus UMP du Vaucluse

 Mesdames, Messieurs,

 Lors de la visite de M. Nicolas Sarkozy le 4 juillet 2003 à Carpentras, 2 journalistes et un photographe de la Marseillaise, tous trois professionnels détenteurs de la carte de presse et d'une accréditation officielle (préfecture ou permanence du député J.M Ferrand) se sont vu refuser l'accès à la réunion politique par le service de sécurité.

 Les faits 

19h30 : les 2 journalistes sont déjà à l'intérieur de la salle polyvalente de Carpentras quand le photographe se présente à l'entrée. Lors de la fouille - sécurité oblige - la découverte d'un masque à gaz de chantier et de lunettes de protection dans son sac inquiète le service d'ordre. Les explications du photographe sont pourtant claires : s'étant déjà fait gazer dans l'exercice de sa profession lors de manifestations (à Montpellier notamment), il ne cherche qu'à se protéger. Malgré sa proposition répétée de déposer à l'entrée les objets « litigieux », et malgré son accréditation officielle émanant de la préfecture (utilisée à Avignon), le chef de la sécurité lui refuse catégoriquement l'entrée.

Voulant tout de même couvrir l`événement, les deux journalistes sortent de la salle polyvalente et proposent au photographe d'emprunter son appareil photo. Le service d'ordre interdit alors à tous trois d'entrer dans la salle.

 Vous, élus UMP du département, pouvez-vous cautionner de telles pratiques ?

Votre conception de la vie publique peut-elle se satisfaire de telles mesures d'exclusion de la presse d'opinion ?

Monsieur Sarkozy se targue de faire ce qu'il dit ; nous disons ce que vous faites.

Lydie Mallet  // Bianca Fayeton